Réveil à 9h, on se motive pour aller à Mopti à 10km de ligne droite d'ici, Sévaré est un peu la ville dortoir de Mopti, on regrette un peu c'est la cohue en ville, un peu perdu on tombe par hasard sur le bar Bozo du coup on se gare là, petit tour au marché artisanal respirer l'odeur des poissons séchés et après on s'accorde un break au bar Bozo qui surplombe le port des pinasses.

Mopti est aussi appélée la venise Malienne, c'est le point de départ de beaucoup de pirogue qui font du commerce avec les villes du Nord comme Tombouctou la mystérieuse!

Bien resourcés de notre piqûres de rappel, oui on était bien là il y a 3 ans.....mais plus maigre surement! on décide de partir mais la 4L est bloquée par un camion, et oui trop facile sinon!, on arrive finalement à partir après avoir mobilisé la moitié de Mopti, pour pousser le camion, décrocher les chèvres, charger les sacs de riz et enlever tous le bois asbent il y a encore 1/4 d'heure, tous ça en pleine chaleur.....on tombe dans un guet apens en un rien de temps en fait!

De retour à Sévaré on mange dans une petite gargotte en tôle surchauffé en contrebas du gourdron, elle s'avérera être notre cantine pour les jours suivants, toujours et encore du riz sauce, on a les dents du fond qui baignent, Anna s'essaye à la sauce poisson, à part la grosse tête de poiscail qui flotte au dessus....c'est pas mauvais!

L'ambiance est toujours conviviale dans ces endroits, quand l'un à fini, on plonge l'assiette en plastique et la cuillère en alu dans l'eau du seau et hop un autre prend sa place.

A notre bonne surprise nous découvrons le zèbre tout propre ce matin, lavé, rincé, coup de polish, les jantes cliquantes, encore un coup du proprio!........par contre petite fuite d'huile aussi....à surveiller

Départ de Ségou ce matin, nous remontons doucement le pays vers le nord pour rejoindre Amadou qui est toujours en vadrouille entre le Pays Dogons et Sévaré.

On rejoint San une toute petit ville formé autour du goudron (comprennez route), nous descendons à l'hôtel Teryia trés bien aménagé et verdoyant, le propriétaire n'est pas peu fier de son jardin..!

Repas du midi dans un routier, depuis que nous sommes en Afrique le menu est réduit à riz sauce, spaguetti ou tô, aujourd'hui se sera spaguetti..... on alterne. Là c'était pas cher 500F (même pas un euro)......mais dur à la digestion.Enfin, ça va! jusqu'ici nous mangeons dans de petites gargotes où les Maliens sont surpris de nous voir manger avec eux et on est pas encore tombé malade... ne parlons pas trop vite quand même!

Repos l'après midi et jeux de cartes.

Ce matin on se lève de bonne heure pour poursuivre notre route vers Ségou, après avoir dit au revoir à tout le monde et déplacé le voiture qui s'est garée derrière nous dans la nuit, Olivier lui reste ici, un peu content de ne plus trop avoir à s'en occuper mais un peu inquiet à l'idée de le laisser seul, bon il doit avoir l'habitude, c'est pas la première fois qu'il descend aussi!

La route est encore payante, 500fcfa entre chaque ville pour l'entretien des routes, Ségou se profile vers nous au alentours de midi, on suit notre guide du routard qui n'a pas été trop défaillant jusqu'ici en allant au petit hotel Delta, effectivement, petit coin trés bien, toujours sommaire mais l'essentiel y est, on privilégie toujours le cadre et la proximité avec les gens que le confort.

On se promène, dans cette belle petite ville aux allures coloniales et sur les bords du fleuve Niger, on est tranquillement assis en train d'admirer la vie fluviale en discutant qu'un jeune s'installe derrière nous avec sa mobylette qu'il met sur la béquille et s'en sert de transat...il sera subitement réveiller quelques minutes plus tard par sa propre chute et celle de son bolide, pliés en quatre on sera obligé de partir....!

Le soir on voit une petite dame ne payant pas de mine qui fait à manger dans une rue reculée, ça c'est pour nous!..... encore vu juste, trés sympa elle nous concocte un menu spécial personnalisé, toujours étonné d'avoir deux blancs assis sur le banc qui fait face à ses 3 gamelles.

Arrivée le dimanche à Bamako et deviner quoi c'est vraiment le jour du mariage....klaxon, taxi brousse, mobylette surchargée qui zigzag dans tous les sens, odeur de gazoil et de gaz d'échappement......c'est sur on est bien arrivés!

Petite émotion de retrouver Bamako, de passer devant le musée national, cette ville que nous avons quittés il y a 3 ans après une belle aventure et beaucoup d'émotions et dont l'avion nous avez arracher précipitemment et là ce monde qui nous paraissait si loingtain nous y sommes ....mais en 4L!!

On cafouille un peu dans Bamako, il faut dire que la circulation n'a rien à envier à celle de Nouakchott, bien sur on se fait arrêter par les flics pour...  cette fois ce sera conduite dangereuse "Gautier tu as fautééé..., tu es un danger" lance t'il à tous va, alors qu'on est les gens les plus prudent de la ville, finalement les charmes et l'humour d'Anna viendront à bout de celui ci, hop nous repartons et prenons la tête du cortége pour emmener notre petit groupe à l'auberge Djamilla tenue par Niko et Fanny un Français et une Suisse, ambiance sympa et coin conviviale c'est aussi le repère des routards qui descendent en Afrique. 

Le midi c'est Ti bou dien dans une petite gargotte de la ville, trés bon et....même pas malade!